Truffe Noir : Comment attirer des prospects en MLM ?

Lisée le braco, Lisée le mécréant, pâlit presque et trembla un peu ; ses regards, instinctivement, quittèrent le sol pour interroger l’azur et… Il jugea prudent aussitôt de faire demi-tour, s’orienta, flaira le vent, et au petit trot, s’ébranla, le nez en quête de quelque vague os à ronger, quelque proie facile à conquérir ou toute autre pitance, plus ou moins délicate, mais propre à lui remplir un peu le ventre. Le vieux coureur des bois comprit qu’il avait affaire à un maître et, bondissant de son gîte, allongé de toute sa longueur, ventre à terre, yeux tout blancs, moustaches brandies, fila, tandis que la bordée coutumière de coups de gueule suivait son déboulé. Il le suivit loin, loin, très loin, toujours donnant, toujours gueulant, toujours hurlant, bien au delà des cantons qu’il avait parcourus jusqu’ici, même au cours de ses randonnées les plus folles et les plus hasardeuses. Miraut, si bien découplé qu’il fût, ne put longtemps le suivre à vue, car le courte-queue, qui n’ignorait sans doute rien de l’homme et de ses coups de fusil, avait grand soin, pour se défiler, de profiter de tous les abris et de tous les couverts utilisables. Les prises toutefois ne couronnaient pas chaque poursuite et, plus souvent qu’il ne l’eût désiré, Miraut, après une journée exténuante, rentra à la maison, harassé et vide.

Et toute la saison ils s’acharnèrent, lui et Miraut, à poursuivre ce lièvre fantôme, ce capucin sorcier que personne n’avait jamais pu joindre ni voir, qui crevait les chiens les plus forts et roulait les meilleurs. Miraut, cependant, ne fut pas le moins ennuyé de la découverte, car son maître, jugeant que son compagnon avait eu largement sa part, lui reprit sans façons aucune son quartier de lièvre et, après l’avoir lavé, le fit mettre à la casserole. Le capucin fit des pointes, des doublés, des crochets, puis, après un raisonnable détour, suffisamment long pour dérouler un moins habile que son poursuivant, il redescendit l’un des chemins qui menait au bas du Fays, à la croisée de toutes les voies oh ces imbéciles d’humains venaient généralement attendre ses congénères, mais où il se gardait bien de jamais passer. C’était un vieux bouquin, prince sans doute des capucins de Longeverne et d’ailleurs, qui, certain jour, on ne sait pourquoi ni comment, était venu élire domicile dans un coin touffu du Fays, au centre d’un labyrinthe de sentiers, de tranchées, de chemins et d’autres voies plus ou moins frayées. Arcadie et de l'éparchie de Mantinée, presque au centre de la Morée; 7500 hab.

Le cœur tapant d’émotion, il vit son oreillard sauter du bois, faire ses doublés et ses pointes, revenir à son centre d’opérations et d’un seul saut bondir en l’air, d’un élan fou, comme s’il escaladait le ciel pour retomber… À la fin, dès le lancer, il monta à ce poste extraordinaire afin d’en avoir le cœur net. Cependant les lièvres finissaient fatalement par avoir le dessous. Très déprimé par sa longue course, par la fatigue et par la faim, apeuré par les cris entendus et les cailloux reçus, Miraut n’osa plus effectuer une deuxième tentative pour arriver au pont. Immédiatement, les beaux cailloux plats qui devaient glisser sur l’onde s’abattirent en une gerbe écrasante dans la direction de Miraut. Ce fut une leçon et le chien, à dater de cette heure, prit bien soin de se dissimuler quand il se rendit à ses caches. «Il est bien sur préférable de consommer la truffe noire Fraîche Tuber Brumale, pendant sa saison de récolte de mi-décembre à mi-mars.

La truffe noire ou Tuber Melanosporum a une odeur aromatique et particulièrement pénétrante ; une grande saveur caractéristique et épicée et est la quintessence de la Truffe noire du Périgord alimentaire. Après une randonnée assez longue au cours de laquelle il contourna ainsi divers pays, hameaux ou communes, il arriva au crépuscule dans un village qu’il lui sembla reconnaître pour y être déjà venu avec Lisée et pour ce qu’il y avait une rivière à traverser. Miraut en râlant de rage, car ce n’étaient plus des abois qu’il poussait, arriva juste à pic pour se trouver nez à nez avec son maître. Deux jours après, Miraut vint relancer son animal que Lisée cette fois attendit sur le chemin où il était passé le premier jour, mais l’oreillard en prit un autre et vint se faire perdre, tout comme l’avant-veille, au même endroit. Vue de fois le braconnier, son fusil à la main, avait passé h un pas de lui, inspectant le pied de la souche sans songer le moins du monde à regarder dessus : on dit tant que les lièvres ne font pas leur nid sur les saules. Traversant une tranchée, le malheureux, en effet, avait passé le cou dans la boucle d’acier destinée à un oreillard, et le jeune foyard plié auquel était relié le nœud coulant, se relevant dans la détente imprimée par la bête, le chien s’était trouvé brusquement pendu en l’air par le cou.